Ce budget connaît une baisse par rapport au premier trimestre de l’année 2023fixé à la somme de 450 millions 754 243 Francs CFA.
« Le comité de gestion devra mettre à la disposition du président, un cachet. Le directeur de l’hôpital devra acheminer au conseil régional de santé, le dossier de remboursement des frais médicaux du personnel et famille nucléaire, et le dit dossier devra comporter toutes les pièces justificatives. Le comité de gestion autorise le directeur de l’hôpital à utiliser les dons reçus au cours du trimestre. Afin de prévenir des cas récurrents de décès maternels, l’hôpital devra saisir, la délégation régionale de la santé publique avec rapport à l’appui des références tardives. Les documents financiers présentés au comité de gestion devront être acheminés aux membres, une semaine avant la tenue de chaque session. Le comité de gestion est responsable de la signature du contrat du personnels recrutés ». Telles sont les recommandations de M. Mouafo, premier adjoint au maire de la ville de Bafoussam et représentant du président du comité de gestion. Sous sa présidence, sept résolutions ont été prises pour la modernisation de l’hôpital régional de Bafoussam. Les efforts d’aménagements engagé par le Pr Enow orok Georges, Directeur général de l’hôpital régional, sont salués :« L’hôpital est en train de se transformer notamment en ce qui concerne les soins en matière d’hémodialyse, nous avons le service effectif de la chimiothérapie, nous avons également le centre international de recherche et de soin en traitement du Cancer du col. Nous félicitations Monsieur le Directeur et son staff ». Reste que les défis sont nombreux. Surtout que le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, parle ces jours-ci, de la couverture santé universelle. Précisons que selon l’organisation Mondiale de la Santé(Oms), il y a plus de 11 000 cas de décès liés au paludisme au Cameroun chaque année. Et rien de sérieux n’endigue cette menace. Au contraire, la « privatisation déguisée » des hôpitaux publics l’accélère. Les patients qui devraient être bien traités grâce aux mécanismes de la couverture santé universelle (Csu) sont refoulés à cause des exigences financières astronomiques et informelles. Des carences que dénonce Jean Momo, promoteur de la Fondation Moje. Il exige le respect de l’article 16 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples. Exemple frappant de ce comportement: le 26 octobre 2022, le directeur de l’hôpital régional de Bafoussam a édicté une note de service pour exiger de tout patient le dépôt d’une caution de 50.000 Fcfa avant le démarrage de tout soin. Sans cette caution, il ne sera pas admis. Et dans ce document, le Pr George Enow précise que tout employé de l’hôpital de Bafoussam qui admettra un patient sans la caution portera la responsabilité de ses factures. Une nouvelle dont la diffusion via les réseaux sociaux a été assez massive, au point qu’avant la fin de la journée, le ministre de la Santé publique(Minsanté), le Dr Manaouda Malachie, a « remonté les bretelles » à son collaborateur. Faisant suite à cette correspondance du ministre de la Santé, le Directeur de l’hôpital régional de Bafoussam a décidé de reporter la mesure qu’il venait de prendre. Une option que certains leaders d’opinion trouvent « maladroite». Selon ces derniers, il ne faut pas tomber dans le piège du ministre de la Santé, Dr Manaouda Malachie, qui donne l’impression que c’est le directeur de cet hôpital qui a tort. Pourtant, souligne-t-on, « il semblerait qu’il voulait simplement mettre l’accent sur une pratique qui court là-bas et ailleurs. Il ne voulait pas avoir à procéder à la confiscation d’un malade. » Stéphane Mba