Députée, secrétaire au bureau de l’Assemblée Nationale du Cameroun et Reine-mère à la chefferie supérieure Baleng dans le département de la Mifi, elle se manifeste pour l’amélioration des conditions de vies des femmes, au-delà de la célébration du 08 mars.
Quel est votre état d’esprit pendant cette semaine de la célébration de la femme au Cameroun et dans le cadre de la célébration de l’Edition 2024 de la journée internationale de la femme, le 08 mars ?
Je suis de tout cœur avec les actions menées dans le département de la Mifi et l’ensemble du triangle national pour la célébration de la journée internationale de la femme le 08 mars. Nous sommes en pleine session parlementaire à l’Assemblée nationale. La femme est au centre de notre préoccupation en qualité de député. Je suis descendu dans ma circonscription pour galvaniser les femmes de Bafoussam, Baleng, Bamougoum, Bapi et Bandeng. Je sui là pour communiquer et communier avec les femmes de mon département d’origine. Je suis là pour leur dire de ne pas perdre espoir. Le gouvernement du Renouveau, dirigé par notre grand champion, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya. La fête du 08 mars, c’est la fête de la femme. Et on ne peut pas s’empêcher de s’y investir. J’encadre les femmes au quotidien. Je les soutiens également lors de la célébration de la journée de femme rurale le 15 octobre de chaque année. Je suis très dévouée pour la défense des droits des femmes et de tout ce qui concourt à la promotion de la condition féminine. Je soutien les femmes en situation de détresse. Plusieurs femmes fois, je me suis rendu au chevet des femmes malades.
Dans votre parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), comment est-ce les femmes sont promues ? Etes-vous satisfaites du niveau d’encadrement des femmes ?
Sous l’impulsion du Président de la République, Paul Biya, les femmes occupent une place de choix au niveau du processus décisionnel interne à notre formation politique. Le parti s’implique aussi pour leur investiture et élection à des postes de décision au sein de l’appareil de l’Etat. Je suis députée grâce à la politique de promotion de la femme au sein du Rdpc. Pour cela, je dis merci au Président Paul Biya. Le Président de la République et président national du Rdpc tient à la promotion du leadership féminin. Nous , au sein du bureau national de l’Ofrdpc, sommes conscientes que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes défend leur droit à prendre part à la vie publique et le Programme d’action de Beijing appelle à l’abolition des obstacles à la participation équitable. Quant aux objectifs du Millénaire pour le développement, ils mesurent entre autres les progrès en faveur de l’égalité des sexes par la proportion des sièges parlementaires occupés par des femmes.
Aussi, dans le cadre des activités propres à l’Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Ofrdpc), nous avons organisé plusieurs séminaires visant au renforcement des capacités des femmes. Nous travaillons pour leur autonomie financière. Nous travaillons aussi pour l’affirmation de leur leadership. Aujourd’hui au sein du Rdpc, les femmes ont leur mot à dire. Elles se battent pour leur indépendance financière et économique. Moi, par exemple, je suis une battante. Je tiens ma cave à vin. Je suis commerçante. Après chaque session, je rentre dans ma boutique.
Concrètement que faites-vous pour favoriser le leadership féminin, du moins, dans votre circonscription ?
Il y a des obstacles à l’expression du leadership féminin dans la vie quotidienne. Mais cela aussi peut changer. En se formant justement. Pour moi, se former, c’est un point de départ. C’est l’occasion de dépasser ses freins personnels, de repérer ses points forts, de les développer au travers de formations continues qualifiantes. C’est aussi se libérer des éléments de stress comme l’autocensure et l’illusion de perfection ou d’acceptation par tous ses interlocuteurs. Lors de nos formations sur le leadership féminin, on accompagne les participantes dans un parcours de confiance en soi et d’assertivité. On les incite également à assumer leurs points forts ainsi que tout ce qui incarne leur singularité. Stéphane Mba
